• PAROLES

     

    KARIM FILS DE PALESTINE

    Un gosse qui erre au beau milieu des combats

    Hé ho Karim mais qu'est ce que tu foutais là

    C’était la guerre dans la bande de Gaza

    La Palestine pleure ses frères qui ne sont plus là

    Hé ho Karim fils de Palestine

    Des jets de pierre une nouvelle intifada

    Hé ho Karim sans patrie sans Etat

    Pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

    Sous ton keffieh tu te battras quoiqu’il advienne

    REFRAIN

    Des civières des corps sous les gravas

    Hé ho Karim peut-être que t’étais dans le tas

    Martyrs des guerres de la folie des humains

    Comme tous ces gamins qui n’y peuvent rien

    REFRAIN

    Et moi d’ici qu’est ce que je pourrais faire pour toi

    Hé ho Karim regarde un peu chez moi

    L’Europe fabrique les armes qui vous tuent

    Notre politique faire du fric avant tout

    REFRAIN

    Mais un beau jour le soleil brillera

    Toutes ces horreurs laisseront place à la joie

    Les oliviers repousseront sur la Palestine

    Notre pays est partout où l’on vit libre

    Hé ho Karim libre en Palestine

     

    MAQUILADORAS

     

    Dolores est ouvrière à quatorze ans et des poussières

    Pour une usine près de la frontière qui pratique de bas salaires

    Une aubaine pour l’Amérique de s’installer au Mexique

    L’Alena est bien pratique pour qui veut se remplir de fric

    Circulation de capitaux pas d’hommes libres et égaux

    Ici tous les patrons traitent les hommes en animaux

    Les multinationales ont amené prostitution et pauvreté

    La violence dans les quartiers dans l’abîme de l’inhumanité

    Maquiladoras muerte à la fronteras

    Ni una mas!

    Dolores vit dans un bidonville comme toute la main d’œuvre docile

    Ici la vie n’est pas facile où même le diable a peur de vivre

    Dans sa maison de carton paysage de désolation

    Les usines entreposent du plomb près des habitations

    La frontière est à deux pas pourtant elle reste là

    Perdre sa vie elle ne veut pas et elle a peur de la Migra

    Peuple du silence tu les regardes en chien de faïence

    En espérant que les rois de la finance finiront à la potence

    REFRAIN

    Ciudad Juarez, Matamoros, Tijuana

    On assassine à l’ombre des maquilas

    C’est le peuple qu’on opprime sous couvert de fric de lois

    On légalise le crime au nom de quelle mafia ?

    C’est la guerre, c’est la guerre de l’autre côté de la frontière

    La vie de ces ouvrières contre des billets verts

    C’est la guerre, c’est la guerre la guerre des affaires

    Bienvenue en enfer de misère ouvrière

    El pueblo unido jamas sera vincido!

     

    DELINQUANCE

    Contre la tempe le canon d’un revolver

    Hé jeune cancre t’es encore dans une de ces galère

    T’avais des projets t’avais des rêves tu les as bien vite oubliés

    Ici tu marches ou tu crèves bienvenue dans la réalité

    Seul dans l’oubli galérien prolétarien

    T’es pas le souci des politiciens

    A grands coups de répression police, milice

    La prison comme solution c’est ça la justice

    REFRAIN

    Obligé de travailler pour un putain de patron

    Le travailleur salarié est esclave du pognon

    Ta vie ça pourrait être ça mais du travail y’en a pas

    L’usine est partie là-bas exploiter les chinois

    On condamne la violence d’une jeunesse désenchantée

    Moi je crois que la vraie violence c’est de se faire licencier

    Emeutes en banlieues les braves gens trouvent ça scandaleux

    C’est pourtant la règle du jeu qui sème la haine récolte le feu

    REFRAIN

    Petit indien métropolitain

    La binouze et les joints pour fuir le quotidien

    L’école de la rue plutôt que l’éducation nationale

    On sera pas le tissu d’une reproduction sociale

    Quel est l’avenir pour les jeunes au chômage

    Au sommet de l’empire plus de définition du mot partage

    Dans les poches de leurs costards des liasses de milliards

    Derrière les code-barres les banquiers sont peinards

     

    ODESSA

    Tu n’as que 14 ans et un cœur rempli de haine

    Tu détestes tes parents l’alcool coule déjà dans tes veines

    Cette vie qui t’as mis là non tu ne la comprends pas

    Qu’est ce qu’elle attend de toi quelle est la bonne voie

    Quand tu n’as plus de repères ton cœur se transforme en pierre

    A quoi bon rester sur terre quand le quotidien est un enfer

    Un soir de fin de semaine c’était le jour de trop

    Tu t’es tailladé les veines le sang coulait dans le lavabo

    Pour parvenir à tes fins tu as eu du courage

    Mais je vais pas te faire un dessin tu as aussi été lâche

    Existence difficile ça pourrait être pire

    Allez petite fille montre moi ton sourire

    Odessa ne fais pas ça, Odessa tu vaux bien mieux que ça

    Bientôt faire un enfant sera un acte criminel

    Aujourd’hui être adolescent ne se passe sans séquelles

    Y’a trop de pièges à éviter pour qu’ils soient tous contournés

    Mais si beaucoup y sont restés d’autres ont su résister

    En attendant ton heure que de courts instants de bonheur

    Vit les à cent à l’heure quitte à faire des erreurs

    La vie est bien trop courte pour encore la déduire

    Envoie le monde se faire foutre fait de tes rêves ton avenir

    Ton testament attendra t’en fais pas ton tour viendra

    Prend la vie des tes deux bras qu’ils soient énormes ou pas

    La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie

    Prends-moi la main Odessa on s’enfuit

    Je t’emmène loin dans mon paradis

    La société demain sera bien pire qu’aujourd’hui

     

    PEAU ROUGE

    Au coeur de l'Amérique profonde depuis des siècle le sang inonde

    tout un peuple crie à l'agonie de génocide est accusé la patrie

    Indien d’Amérique la peine est catégorique

    La soumission ou mourir voilà de quoi est fait ton avenir

    Tu as peur, tu as peur ton peuple se meurs mais tu vivras libre jusqu’à ta dernière heure

    Vivre libre en peau rouge en craigant que le ciel bouge

    déterrez la hache de guerre envoyez les six pieds sous-terre

    Au cœur de l’Amérique puritaine ce n’est pas la démocratie qui règne

    Ils exercent leur pouvoir à grands coups de dollars

    Injustice sans limites les tribunaux sont des machines à fric

    Les visages pâles sont des tueurs ils ne rêvent que de grandeur

    Tu te bats, tu te bats pour la liberté de tes droits plus jamais tu seras un hors-la-loi 

    REFRAIN

    Liberté, liberté pour Léonard Peletier et tous les indiens sur le sentier de la guerre

     

     

    Ce n’est que lorsque le dernier arbre aura été abattu que le dernier poisson aura été pêché

    Que le dernier fleuve aura été empoisonné que vous comprendrez que l’on ne peut pas manger l’argent

                                                                                                                (Proverbe indien)

     

     

    OK CORRAL

    Nous ce qu’on rêvait c’est d’un Jura libertaire

    Mais tout ce qu’on a eu c’est un pays totalitaire

    C’est le peuple qu’on vise dans cette république bananière

    On nous demande de payer la crise alors que c’est pas à nous de le faire

    Ici même où les socialistes sont de droite

    Y’a plus le Groupe Bélier pour passer à l’attaque

    Au parlement on parle, on parle et puis on ment

    Heureusement que je lis La Tuile du Pierre-André Marchand

    Jura oligarchique et inégalitaire c’est une honte !

    Si tu veux la paix alors prépare la guerre c’est une honte !

    Paie tes impôts et ferme ta gueule !

    A Morépont quand ils sont pas en vacances

    Beaucoup trop de fonctionnaires ont la bite en l’air

    Danstoncul.com salope.fr

    Viens que je te montre la position du missionnaire

    Yves Maître s’astique pendant les heures de bureau

    Faut croire que sa secrétaire est un vrai cageot

    Des litres de sperme dévalent les rues de Delémont

    Y’a trop de branleurs à l’administration

    Le QJ pratique la désinformation c’est une honte !

    On distribue les places de boulot à ses relations c’est une honte !

    Paie tes impôts et ferme ta gueule !

    Un bon flic est un flic qui ramène du pognon

    Pour renflouer les caisses de notre putain de canton

    Le ministre Charles Juillard, Henri-Joseph Theubet

    Qui c’est qu’a le pouvoir au Jura c’est le PDC

    La maison poulaga est remplie de ripoux

    Avant y’avait Dula aujourd’hui ça a pas changé beaucoup

    Du Beaujolais nouveau et des BMW

    On va faire un dîner de cons ils seront tous invités

    Ici l’avis du peuple dérange le pouvoir c’est une honte !

    On croise la maréchaussée à tous les giratoires c’est une honte !

    Paie tes impôts et ferme ta gueule !

    Connaissez-vous celui qu’est Baettig et méchant

    Que certains ont élu et qu’en plus en sont contents

    Jura terre d’asile où l’UDC n’est pas le bienvenu

    Hésite pas à foutre le camp aussi vite que t’es apparu

    Beujon xénophobe psychiatre psychopathe

    Ici quand on me pique ma mob c’est jamais un arabe

    Dans le Groupe Sanglier ils croient tous que t’es pro-bernois

    Alors contente-toi de chasser dans les forêts du Jura

    L’électorat jurassien est un des plus con de Suisse c’est une honte !

    Alors fais comme nous rejoins la secte des abstentionnistes c’est une honte !

    Paie tes impôts et ferme ta gueule !

    Un McDo à Delémont c’est déjà un McDo de trop

    On veut pas du démantèlement des services postaux

    Ni de la fusion des communes ni d’un Hôtel Ibis

    Y’en a déjà plein les urnes des vermines capitalistes

    Faudrait dire au p’tit Kohler qu’ici c’est pas Hollywood

    Qu’il aille voir ailleurs pour son numéro de clown

    Un avenir pour la jeunesse car jusqu’ici présent

    La meilleure chose qui s’est fait à Delémont c’est la route de contournement

    Trop d’incompétents trop de profiteurs c’est une honte !

    A l’Office des Véhicules trop de magouilleurs c’est une honte !

    Paie tes impôts et ferme ta gueule !

    Sont encore une poignée de militaires fanatiques

    A faire la gue-guerre à Nalé village construit avec notre fric

    La place d’armes à Bure est une aberration

    On y crame de l’essence dans le vide on gaspille des munitions

    Comme disait Desproges quand il était en vie

    « Si les cons volaient le ciel serait kaki »

    Quand un véhicule de chez eux s’arrête pour faire une pause

    Nous on lui crève les pneus et on le repeint en rose

    Le temps passe, passe et passe et on oublie tout c’est une honte !

    L’affaire est classée allez rendormez-vous c’est une honte !

    Paie tes impôts et ferme ta gueule !

     

    HORS DE NOS REGARDS

    Aux vils empoisonneurs serviteurs de la bourgeoisie

    Economistes de malheurs un jour vous en payerez le prix

    Production-consommation dans cette société aliénée

    Devant la télévision tout gober c’est leur métier

    L’urne leur fait office de cercueil pour toutes leurs illusions

    Au royaume des aveugles même les borgnes sont des moutons

    Tous ces gens qui suivent derrière ah je vous jure ne voient pas clair

    Je vais leur faire de la lumière allumer quelques bouteilles de bière

    Curetons ou politicards hors de nos regards, hors de nos regards

    Patrons ou bien flicards hors de nos regards, hors de nos regards

    Les matons du mitard hors de nos regards, hors de nos regards

    Vos biftons et vos milliards hors de nos regards, hors de nos regards

    Je ne veux pas gagner ma vie car je la possède déjà

    Le travail nous abruti on veut en finir avec le salariat

    Un jour un patron me disait le travail c’est la liberté

    Je lui répond que seulement je l’aurai quand t’auras la tête coupée

    Devenir étudiant ou ministre c’est pas mon verre de bière

    Je préfère la vie d’artiste ne pas avoir les pieds sur terre

    L’homme a rien trouvé de mieux que le travail pour ne rien faire de sa vie

    Et tous les jours on nous mitraille d’impôts et de taxes sur le prix

    REFRAIN

    Les milichiens sont au pouvoir ce que les marionnettes sont au théatre

    Ils arpentent les trottoirs et appliquent des lois scélérates

    Tous les juges sont mauvais tous les condamnés sont innocents

    Dans tous les pénitenciers y a des gens qui crèvent lentement

    Rien que la vue d’un uniforme me fait changer de trottoir

    Je plaide pour une seule réforme éradiquer tous ces bâtards

    Faudrait 10'000 Noël Godin pour entarter ces imbéciles

    Un obus pâtissier sur le tarin ils auront l’air moins débiles

    REFRAIN

    Les prêcheurs de la sainte parole ont abusés du vin de messe

    Quand ils font les marioles devant une assemblée qui professe

    Tous ces idiots conservateurs sont en retard de plus d’un siècle

    A croire que le sida ne leur fait pas peur les capotes ça se met pas sur la tête

    Je croirai en Dieu en Jésus Christ quand on me les aura présentés

    Quoiqu’en dise la bible sur le paradis ce jour là n’est pas près d’arriver

    La religion est une doctrine qui tient une place de choix dans notre ère

    Elle a soutenu tous les fascismes de Franco jusqu’à Hitler

     

    DES FEUX DE JOIE

    A l’étranger on s’fait du souci la Suisse c’est plus le paradis

    On a révélé le secret bancaire ou est ce qu’ils vont planquer leurs billets verts

    Ils avaient tout misés sur Novartis, Nestlé, l’expo ou le Crédit Suisse

    Ou est passé Nelly Wenger au fond du Léman avec ses frères

    Partout je veux voir des feux de joie, contre Blocher et ses lois

    Partout je veux voir des feux de joie, cette qualité suisse on en veut pas

    Il y a plus de média contrôle plus besoin de Rochebin et de ses marioles

    Les journalistes du Matin sont au fond d’une crevasse au Cervin

    Alain Morisod à la casserole et on aura brûlé toutes leurs idoles

    A la télé plus jamais de Couchepin et de son accent valaisan

    REFRAIN

    On a miné le Gruetli y’a plus quoi se faire du souci

    Tous les nazis ont foutu le camp le visage couvert de sang

    L’hymne nationale a été bannie le jour du premier août aussi

    Et pour fêter ça dignement pourquoi pas un petit fendant

    REFRAIN

    Maintenant on squatte plus la Reithalle on squatte le Palais fédéral

    On y voit plus le gros Blocher la fosse aux ours est son nouveau repère

    Dans la salle du Conseil national il règne une de ces pagaille

    Tout le monde carbure à l’Appenzeler on fume leur stock de Villiger

    REFRAIN

    Les casernes militaires on en a fait du gruyère

    A Izone c’est plus la cohue plus personne va à l’école de recrue

    Tous ces petits cons qu’en étaient fiers on les a enfermés dans un bunker

    Et le dernier gradé qu’on a vu on l’a fait cuire dans notre fondue

    REFRAIN

    Antifascisme contre le rêve national-socialiste, Hitler, Blocher même combat

     

    LE BISTROT DES BOIS-SANS-SOIFS

    Passé la porte d’entrée derrière la fumée du tabac

    On était tous persuadés que la terre est un bel endroit

    C’était un lieu sympathique où l’on se sentait chez soi

    Le temps y passait vite et l’on marchait souvent pas droit

    Y’avait le gros Louis un verre d’’Absynthe à la main

    Qui déclamait de la poésie à qui le voulait bien

    Y’avait un alcoolique qu’avait une de ces trogne

    Qui après 3 ou 4 litres voguait dans les vignes du bourgogne

    On ne forme qu’une classe dans le bistrot des bois sans soifs

    marre de la crasse paraît que dehors c’est dégueulasse

    On y parlait de tout et de rien de la pêche au barbillon

    Au meilleur moyen de faire la révolution

    Quand Manuel l’ouvrier entamait l’Internationale

    Tout le monde se mettait à chanter dans un vacarme infernal

    Derrière son zinc la patronne de l’établissement

    Un torchon à portée de main pour les clients trop entreprenants

    Y’avait toujours un gars pour chercher la baguarre

    Un week-end sur trois on avait un œil au beurre noir

    REFRAIN

    Il était fréquenté par des gens qui se lamentent

    Qui avaient depuis longtemps refusé à toute vie décente

    Quand les flics montraient leurs bottes on était tous imbibés

    Dès qu’ils passaient le pas de la porte ils se faisaient insulter

    Mais à 1h00 du matin la soirée nous échappait

    C’était plus le même refrain la fermeture approchait

    Nous n’étions plus les habitants d’un monde magnifique

    Mais quelques pauvres gars titubants ramassant une de ces cuites

    REFRAIN

    On se fout du mal qu’on fait à notre foie malade

    On a l’alcool social au bistrot le moral

    Paraît que le fric ça rend con c’est pour ça qu’on tire des canons

    Pas de compte en banque à nos noms nous on donne tous au trocson

    Et pendant que je chante cette prose avance la cirrhose

    Ici la vie est moins morose mais le futur n’est pas rose

    Même si je pleure dans mon verre le sort de l’univers

    Je saisqu’il y aura toujours la bière pour nous faire oublier cet enfer

     

    SOUS LES PAVES, LES PATURAGES

    Caserne militaire usine qui fabrique la guerre

    Le DMF ses mercenaires n’ont pas de place sur nos terres

    Jurassien du fond du cœur la paix fera notre bonheur

    Que ce soit ici ou ailleurs la guerre n’est que malheur

    Mitraillette aux poings y’a des flics sous nos sapins

    La confédération est une putain nous ne sommes pas des chiens

    Objecteur de conscience ils reculent quand tu avances

    On ne mourra pas en silence les pavés ça se lance

    Sous les pavés, les pâturages, Sous les pavés, la rage

    Le contraire de civilisez c’est militariser

    Une conspiration déjouée le peuple a gagné

    Des fermes détruies c’est signé FLJ

    On a l’amour de notre coin de pays pas de l’Helvetie

    On ne verra plus l’armée ni ce bobet de Chaudet

    Ici c’est la liberté pour les futures années

    De Lajoux à Montfaucon il n’y a pas de chars d’assaut

    Merci à l’ancienne génération de s’être battus comme des lions

    REFRAIN

    Ils veulent des murs gris dans ce petit coin de paradis ils n’auront rien

    Ils veulent des hommes qui marchent au pas au milieu des champs et des lilas ils n’auront rien

    Ils veulent des chevaux militaires les prendre à la terre ils n’auront rien

    Ils veulent l’ordre la discipline le début du fascisme ils n’ont rien eux

    On veut pas de sang et de larmes pas de place d’armes aux Franches-Montagnes