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    Nous sommes en 2014 après Jicé. Toute la bande FM est occupée par la variétoche. Toute? Non! Un groupe d'irréductibles punk-rockeurs gavés de houblon magique résiste encore et toujours aux majors compagnies. Et la vie n'est pas facile pour Universal et ses actionnaires...

     

     

    Après avoir sorti deux albums punk, qui ne sont pas sans rappeler les mythiques Bérurier Noir, et écumé les scènes du Jura et de Navarre entre 2008 et 2012, Banzai! est de retour en 2014 avec more fire on fashion street, un nouvel album plus rock influencé par les premiers albums de Noir Dez mais aussi par des groupes plus obscurs tels New Model Army ou le Gun Club, mais il n'en perd pas pour autant son énergie punk. Ce troisième opus a été composé à la manière du disque sandinista des Clash, c'est à dire qu'il a totalement été écrit en studio dans l'urgence, sans se soucier des modes et du quand dira t'on à l'heure où on fait chanter des beaux gosses et des ex-actrices pornos.. Si certains s'autoproclament de la bande à Renaud, nous on préfère franchement la bande à Bonnot ! De nos jours c'est paillettes et petits fours dans les hautes sphères et y'a plus Coluche pour chanter misère, c'est fini les guitares autour du feu maintenant c'est des dj's de merde qu'on veut.. Les Nabilla de la musique, étendards de la pop branchouille pour garçons coiffeurs ! Quand ils composent, ils commencent d'abord par ouvrir la porte des chiottes ! En prenant conscience que nous nivelons par le bas, on proclamera volontiers que pas revendicatif, c'est décoratif.. surtout à l'heure où nous volons sur un nid de fachos ! Dans mes mémoires d'outre-monde j'ai le souvenir qu'à côté de Fresnes, il y a l'Avenue de la Liberté. L'heure n'est donc pas encore venue pour la dernière cigarette du condamné, l'under gronde et la déchéance de la société est toujours notre fond de commerce ! punk is the modern way to play the blues...

     

                                              Romain Banzai dans une chronique de la der des ders

     

     

    « Quand tous les affamés, et tous les opprimés, entendront tous l'appel, le cri de liberté, toutes les chaînes brisées tomberont pour l'éternité ! » (Le jour de clarté, Graeme Allwright, 1968)





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